Le silence dans nos dernières dunes :i Alyssum arenarium/i
1995/03/01 Terés, Joxepo Iturria: Elhuyar aldizkaria
La famille formée par cette plante singulière est très représentée dans notre flore, puisque dans cette famille on connaît environ 350 genres et environ 3500 espèces. En Euskal Herria on connaît plus de 50 genres au sein de cette famille, avec 6 espèces parmi nous.
L'espèce Alyssum arenarium objet d'étude à cette occasion, comme l'indique bien son nom scientifique, devrait être liée au sable, et a, car il est un habitant des dunes côtières. L'aspect de cette plante, de moyenne à petite, est durable. Sur les sols sablonneux mobiles des dunes, des rosettes apparaissent, dont certaines sont stériles ou essieux. Ses petites feuilles sont recouvertes de poils étoilés. Ces dernières sont généralement en forme de lance et un peu arrondies. Dans les abattoirs les plus tentants qui sortent des rosettes apparaissent de nombreuses petites fleurs jaunes au début du printemps. Ses fruits sont généralement croustillants, conservant dans ses lobes intérieurs 1-2 graines elliptiques.
Ce alyssum, selon les experts, peut faire partie d'un groupe alpin du même genre, et certaines populations pourraient être comparées à des altitudes basses pendant la glaciation. Sous cette hypothèse, ils trouveraient dans les dunes des conditions semblables au sol dynamique qui se produit sur les gravier mobile des sommets montagneux. Il convient de noter que dans les Pyrénées de Huesca se trouve la plante d'Alyssum cuneifolium, très proche de cette espèce, et que la population d'Euskal Herria se rapproche plus de ses caractéristiques que de celle de Galice. Cependant, il faudra entreprendre de plus en plus profondes études pour confirmer cette hypothèse.
Suivant les caractéristiques de cette importante espèce, cette plante est endémique ; elle se trouve dans le sud-est de la France et dans le nord de la péninsule. Dans la péninsule est mentionné dans très peu d'endroits, tandis que dans Euskal Herria peut être trouvé dans un seul emplacement. Très faible en France, il n'est situé que dans le sud des Landes et est protégé par la loi.
Les botanistes d'État travaillent à la protection de l'usine et, bien sûr, dans la Communauté Autonome Basque et Navarre, nous considérons qu'il serait absolument nécessaire de prendre certaines de ces mesures. Loi de Conservation de la Nature de la Communauté Autonome du Pays Basque (16/1994), II “Espèces menacées”. Dans le chapitre 48, où il dit: « La liste basque des espèces menacées de faune et de flore comprend les espèces, sous-espèces ou populations nécessitant des mesures de protection spéciales. À cet effet, il doit être classé dans l'une des catégories suivantes:
- « En danger d’extinction ». Limitées à ceux qui vont avoir une longue durée, en suivant les facteurs motivants de la situation actuelle.
- « Vulnérables ». Ceux dans lesquels les facteurs défavorables qui affectent ou affectent leurs habitats ne sont pas immédiatement corrigés, au risque de devenir ceux de la catégorie précédente.
- “Rares”. Dans cette catégorie seront inclus des espèces ou sous-espèces peu peuplées, dans des zones géographiques restreintes ou dans de vastes territoires.
- « D’intérêt spécial ». Non inclus dans les catégories précédentes mais qui, par leur valeur scientifique, écologique ou culturelle ou par leur singularité, nécessitent une attention particulière.
Face à sa situation, et compte tenu de ce que la loi marque, nous considérons que l’espèce objet d’étude Alyssum arenarium devrait être la catégorie « En danger d’extinction » pour les raisons suivantes :
- Dans Euskal Herria, parce qu'il apparaît sur une seule dune,
- parce que la continuité et l'avenir de leur habitat n'est pas assuré, et
- Compte tenu de la situation et de la pertinence des écosystèmes dans lesquels il est situé et étant un indicateur typique de ceux-ci, l'ensemble de ceux qui, avec lui, font partie de la végétation psamophile, le reste des êtres vivants et l'habitat lui-même sont en grave danger.
Mais continuons à analyser la loi et les paragraphes 49 et 50 disent:
Chapitre 49
- Pour déterminer la catégorie dans laquelle une espèce ou sous-espèce doit être cataloguée, on tiendra compte de la situation de risque existante sur tout son territoire naturel, indépendamment des circonstances qui peuvent altérer ou améliorer la situation locale.
- Les populations menacées pourront être énumérées à un endroit donné.
Chapitre 50
- L’inclusion d’une espèce ou sous-espèce de population de faune ou de flore dans la “Liste Basque des Espèces Menacées d’Euskadi” sera soumise aux interdictions générales suivantes:
· Dans le cas des animaux, effectuer toute action non autorisée ayant pour objet le sacrifice, capture, poursuite ou provocation de ceux-ci. Cette interdiction inclut la destruction des cavités, des petits ou des œufs et des habitats de ces animaux, notamment la revitalisation, l'hivernage, le repos ou leur alimentation.
· Dans le cas des plantes, détruire, couper, couper ou arracher une partie de la végétation et effectuer toute action non autorisée conduisant à la destruction de l’habitat.
Dans le cas d’animaux ou de plantes énumérés dans les classifications «menacées d’extinction» ou «vulnérables», vivants ou morts, naturalisés, transportés, vendus, exposés, importés ou exportés, ainsi que la collecte de produits ou de parties végétales et semences, pollen et spores, sauf dans les cas réglementaires établis. - Le Département de l'agriculture et de la pêche sera responsable de l'inclusion dans les listes des espèces, sous-espèces et populations. Pour ce faire, il tiendra compte du rapport précédent réalisé par le Conseil Consultatif de Conservation de la Nature du Pays Basque. Ce rapport doit être réalisé avant un mois.
Nous avons déjà des informations et des outils. Maintenant, il est temps de démontrer l'engagement, la volonté et l'attitude qui a souvent manqué. Nous verrons...
Famille : crucifères Espèce |
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