Route pour Copenhague COP 15: en attendant un important accord
2009/12/01 Galarraga, Ibon - Markandya, Anil | Markandya, Anil - Basque Centre for Climate Change zentroko zuzendari zientifikoa Iturria: Elhuyar aldizkaria
Bien que la COP 13 qui a été élaborée en 2007 ait élaboré le soi-disant Plan d'action Bali pour Copenhague 2009 (COP 15) comme feuille de route et en vue de l'approbation du régime post-kyoto, rien n'a eu lieu en 2008 à Poznan (COP 14). Le Plan d'action Bali a mis sur la table de nombreux thèmes importants, comme par exemple le type d'accord nécessaire pour le régime post-kyoto, comment les obstacles à une réduction significative des émissions pouvaient être surmontés ou comment les problèmes d'adaptation pouvaient être efficacement résolus. Ces questions sont toujours en attente de réponse.
Le manque d'engagement des États-Unis pendant le mandat de Bush, la position la moins forte de l'Union européenne, et le faible intérêt des grands pays en développement, comme la Chine, l'Inde ou le Brésil, sont quelques-uns des facteurs qui expliquent les faits survenus ces dernières années. L'avenir est à venir.
Depuis la COP 14, les négociations ont été nombreuses pour donner une réponse internationale, ambitieuse et efficace au changement climatique, avec l'objectif de le négocier à Copenhague. Les réunions ont eu lieu en mars, juin et août à Bonn, septembre et octobre à Bangkok et en novembre à Barcelone.
La base des négociations de Copenhague est déjà installée. Le nouveau président américain, Obama a exprimé sa volonté de parvenir à un accord et le Premier ministre chinois Wen Jiabao a promis un engagement important. L'Europe s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020 par rapport à 1990 et n'a pas exclu la possibilité de les réduire de 30% si un accord international global sur le changement climatique est atteint. C'est une partie importante de l'accord communautaire sur l'énergie et le climat, 20-20-20. L'UE est prête à mener à nouveau la politique climatique après quelques années de leadership peu clair, objectifs ambitieux qui semblent être un signe de courage.
Les dernières négociations à Bangkok en septembre et octobre ont été frustrées par les pays en développement, qui estiment que les pays riches ne s'efforcent pas de prendre des engagements de réduction significative des émissions. Le commissaire chinois aux questions climatiques, Yu Qintag, a récemment accusé les pays développés de "tenter de changer les règles du jeu quelques semaines avant que les commissaires du monde se réunissent à Copenhague [...]".
Le négociateur suédois pour les questions climatiques, qui détient la présidence tournante de l'UE, a reconnu que les pourparlers vont lentement.
La réunion qui s'est tenue à Barcelone en novembre dernier a aidé à progresser vers un plus grand engagement à Copenhague, car au moins de nouveaux obstacles ne sont pas apparus. Il y a donc une petite marge d'espérance. Dans tous les cas, il est clair que les pays riches doivent faire un pas en avant et promettre quelque chose de sérieux et crédible. Surtout, il est urgent que les USA publier des objectifs de réduction concrets et clairs, même si les Américains veulent reporter ce fait jusqu'à ce qu'il ait une nouvelle loi. C'est le plus grand obstacle à la réalisation d'un accord protégé par la loi, et cette fois, il est apparu que ce ne sera pas possible lors de la réunion des chefs d'Etat tenue le 14-15 novembre. Cependant, un accord politique important peut encore être atteint. C'est ce qu'a proposé le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen et confirmé le président américain Barack Obama. Dans tous les cas, il faut garder à l'esprit qu'il est normal qu'avant les réunions, on perçoive une vision pessimiste qui permette de donner pour bon tout résultat obtenu.
Ce que vous devez obtenir
Selon le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies contre le changement climatique, Yvo de Boer, les quatre principaux thèmes abordés à la CdP 15 sont, en résumé, les suivants:
1. Combien sont prêts à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés?
2. Que sont prêts à faire les grands pays en développement pour limiter la croissance de leurs émissions?
3. Comment allez-vous financer l'aide dont les pays en développement ont besoin pour réduire leurs émissions et s'adapter aux effets du changement climatique ?
4º Comment les ressources financières seront-elles gérées?
Pour que la réunion de Copenhague réussisse, il faut répondre à ces quatre questions et garantir une répartition équitable du fardeau du changement climatique.
Les pays développés doivent prendre la tête et s'engager à réduire les émissions selon les recommandations du GIEC. En outre, le soutien financier et technologique aux pays en développement doit être assuré. Kyoto devrait faire partie de la ligne d'action suivante: éliminer les barrières commerciales et technologiques au transfert de technologie; encourager la coopération, l'innovation et la recherche; et définir le Fonds d'adaptation et sa gestion. Des questions importantes sont la clarification de la procédure pour éviter la déforestation et la dégradation des pays en développement et l'estimation du CO 2 non versé. En outre, une structure institutionnelle doit être conçue pour soutenir la nouvelle action contre le changement climatique.
Le 17 décembre, nous saurons si la réunion de Copenhague a réussi et si ces engagements ont été atteints.
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