La planète Terre, de plus en plus "gros" ou "plus mince"?
2011/02/06 Aulestiarte Lete, Izaro - Elhuyar Zientziaren Komunikazioa
Que répondez-vous à cette question ? Chaque fois que les êtres humains envoient des satellites et d'autres appareils dans l'espace, ou si l'on considère la vapeur d'eau atmosphérique qui s'échappe de la planète, on pourrait penser que la Terre est "maigre". Mais il faudra aussi arriver à la conclusion contraire, étant donné que la population mondiale croît et que nous recevons de nombreux poudres cosmiques depuis l'espace. Alors, en quoi sommes-nous ?
La réponse est que la Terre s'élargit, c'est-à-dire que la masse de notre planète augmente constamment.
Depuis le premier satellite artificiel a été lancé en 1957, les astronautes ont mis à tourner autour de la Terre beaucoup d'astronautes. Les satellites, la fusée envoyée pour mettre en orbite ces satellites et les restes jetés dans les explosions des vaisseaux spatiaux restent dans l'espace. Ce qui est certain, c'est que la quantité de déchets que l'être humain y a envoyés est beaucoup plus faible que la quantité de déchets qui nous arrive chaque année sur Terre depuis l'espace.
Il y a quelques années, des chercheurs soviétiques ont noté que chaque année 30.000 tonnes de déchets cosmiques tombent à la surface terrestre. Depuis lors, et aujourd'hui, de nombreux scientifiques s'accordent à affirmer que la quantité oscille entre 10.000 et 100.000 tonnes. Ils sont “responsables” de cette “hausse” annuelle, aussi bien des petites particules de poussière que des météorites.
Chaque année, de l'espace tombent de nombreux déchets cosmiques à la surface terrestre. ·( Figure: NASA/JPL-Caltech/T. Pyle (SSC).
Cette quantité de déchets, logiquement, est élevée, mais semble aussi “insignifiant” par rapport à la masse totale de la Terre. Les estimations actuelles estiment que notre planète a une masse de 5.973 tonnes — 1798. Le physicien et chimiste Henry Cavendish a mentionné en 2006 6 600 tonnes de trilions.
Les particules atmosphériques de vapeur d'eau se déplacent dans toutes les directions et certaines d'entre elles atteignent les couches les plus élevées de l'atmosphère. Là, la force de gravité s'affaiblit, de sorte que certaines particules parviennent à s'échapper dans un vaste espace. Cependant, les molécules de vapeur tendent en général à se condenser et à former des brouillards, revenant au cycle de l'eau. De plus, ce peu d’eau qui “nous laisse” est compensé par la quantité qui vient de l’intérieur de la planète à travers les éruptions volcaniques. Ainsi, la quantité totale de H2O dans l'atmosphère reste stable.
Le mythe, quant à lui, n'influence pas la quantité de masse de la planète. Le grand chimiste Antoine Lavoisier a démontré que «la matière ne se génère pas et se défait, mais change d’état grâce aux processus chimiques». Selon lui, les êtres humains et autres êtres vivants sont « faits » avec des éléments déjà existants sur Terre : carbone, hydrogène, oxygène, azote et phosphore. Autrement dit, il y a plus de population ne signifie pas que de nouvelles matières se produisent ou que la quantité de matière augmente. Par conséquent, la masse ne varie pas non plus, car la masse est une grandeur mesurée de la quantité de matière d'un corps.
Confusion des termes
L'augmentation de la population mondiale n'influence pas la quantité de masse de la planète. ( Figure : rp72).
Il convient de noter que, souvent, les concepts de poids et de masse sont utilisés de manière confuse dans le langage commun, bien qu'ils soient deux grandeurs physiques différentes.
La masse est la quantité de matière d'un corps, mesurée avec une balance en kilogrammes. Pour sa part, le poids est la force de gravité exercée par la Terre ou par tout autre corps sur cette masse, mesure de cette force. Il est mesuré en newtons par un dynamomètre. Là où il n'y avait pas de gravité, les corps n'auraient pas de poids, mais ils resteraient masse.
Ainsi, la Terre “pèse plus” que dire est plus juste d'affirmer que sa masse a augmenté. Quand nous nous pesons aussi sur une balance, nous mesurons notre masse en fin de compte, bien que l’expression «je demande 60 kilos» soit habituelle.
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