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SQUID: EMN dans un champ magnétique bas

2002/03/25 Lasa Iglesias, Aitziber - STEAM Hezkuntza arloko arduraduna

Non seulement physiciens, mais aussi chimiques cherchent des aimants de plus en plus puissants. En fait, pour pouvoir réaliser une résonance magnétique nucléaire (RMN) exacte, le problème le plus grave est le champ magnétique élevé à obtenir.

Dans la RMN, la spectroscopie de radiofréquence est réalisée dans un champ magnétique, et à plus de champ magnétique, plus de spectre. L'utilisation de cette propriété permet de connaître la composition des mélanges, puisque la RMN ne "dénonce" pas un noyau concret: en influençant son champ magnétique les voisins de ce noyau, il est également possible de prédire la présence de groupes nucléaires.

Le chimiste de l'Université de Californie, Alexander Pines, et le physicien du Laboratoire national Lawrence Berkeley, John Clarke, ont essayé d'identifier les composés dans de faibles champs magnétiques. Pour ce faire, on a étudié l'échantillon d'eau, acide phosphorique et phosphate triméthyle dans le détecteur SQUID ultrasensif au champ magnétique et on a séparé le groupe phosphoro-oxyo-hydrogène dans la ligne spectrale.

Le succès de cet essai est d'une grande importance, car lorsqu'on effectue actuellement des analyses par RMN, le plus coûteux est d'induire ces champs magnétiques élevés. RMN a des applications dans les systèmes généraux d'analyse en chimie organique et en médecine, comme par exemple l'élaboration de modèles en trois dimensions pour le diagnostic d'Alzheimer, mais aussi pour beaucoup d'autres.

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