120 000 tonnes de déchets obsolètes sur le continent noir
2002/09/19 Kortabarria Olabarria, Beñardo - Elhuyar Zientzia
Les données ont été fournies par Alemayehu Wodageneh, expert en pesticides de la FAO. « Dans tous les pays africains – affirme Wodageneh – il existe des pesticides obsolètes qui subissent les conséquences des terres contaminées et des millions d'emballages accumulés ». Ces récipients sont souvent accumulés aux intempéries et, entre autres, en raison des fluctuations de température, ils se détériorent rapidement. Même lorsque l'état des entrepôts des emballages est bon, en raison de l'existence de produits similaires, les emballages se détériorent et des déversements se produisent.
Selon la FAO, ces pesticides sont très dangereux pour la population des villes et des villages, surtout pour ceux qui sont dans la pire situation, car ils dégradent la terre et polluent l'eau. On estime qu'environ 30% des déchets sont de type organique/polluant persistant, en anglais type POP.
On n'a pas non plus réussi à éliminer 5% des déchets qui existaient au cours des dix dernières années, mais la FAO elle-même a un programme spécifique pour cela. « Dans certains pays, avec la destruction de ces déchets, nous avons mieux contrôlé les pesticides et utilisé avec succès des moyens alternatifs pour combattre les ravageurs. Cependant, dans tous les lieux, nous n'avons pas pu réaliser ce type de travail et, en général, il est possible que l'on continue à accumuler des déchets à plus grande vitesse qu'ils ne détruisent ».
En l'absence d'un service d'élimination des déchets dangereux dans ces pays, des pays développés ont été emmenés pour leur incinération à haute température. Mais ce processus est très coûteux, 3.500 euros par tonne environ. Cependant, il existe un programme pour l'élimination de ces déchets toxiques. Selon lui, dans les 10-15 prochaines années, les déchets obsolètes seront éliminés, des mesures préventives seront prises et des experts formés. Tout cela avec un budget de 200 à 250 millions d'euros, alimentés par diverses institutions internationales: Banque mondiale, Nations Unies, la FAO elle-même…
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